Mots-clef : conte traditionnel revu par mariuss
Pauvre Calixte ! Il se faisait un brave souci.
Depuis une heure il tirait sur les rênes de sa mule pour l’aider
à la sortir de la grande flaque de boue où elle s’était immobilisée.
Non pas que les forces de Calixte – il approchait plutôt du
couchant de sa vie et n’avait plus le mollet noueux et les reins d’antan quand
il pouvait charger sur l’aire, sans vaciller, le sac de grain de 90 kilos et courir
sur la poutre branlante le serrer dans le coffre à grains en vieux mélèze de cœur
de 200 ans de sèche dans la grange – y pourraient quelque chose mais le
crépuscule était déjà là et il fallait faire vite, car vers le Piémont il n’aimait
pas la couleur du ciel. En octobre cela pouvait bien annoncer la Lombarde, ce
vent chargé de mauvaiseté, de froid et de neige soufflant de l’est, par-dessus les
crêtes ; à pas loin de 2200 m d’altitude, il pouvait bien tomber
deux mètres de neige dans la nuit. Et alors là, vaï, mule ou pas, il était
beau. Aussi, cette idée qu’il avait eu de passer la frontière pour cette
dernière foire de l’automne côté Mussolini. C’est vrai qu’il avait bien vendu
les deux tardons (agneaux nés tardivement à la montée en alpage), le tabac et le
sel, et qu’il était pas trop chargé au retour, juste avec les allumettes
interdites et les pierres à briquet, mais il aurait peut-être du prendre les
innombrables lacets de la vieille route du vieux duc Carlo-Emmanuelli au col de
Tende.
Quelques uns des lacets de la vieille Route du Sel abandonnée au Col de Tende (source Internet)
Mais à l’idée de trembler à chacun des 52 virages en épingles à cheveux de la vieille Route du Sel très surveillée par les « alpini » pour coincer les contrebandiers comme lui. Dame, les fascistes, comme, avant, le Roi et, encore avant, le Duc, vous faisaient payer chaque sac de sel ou tête de bétail. Et se doutaient bien qu’il ne faisait pas prendre l’air à la mule. Elle était forcément passée bâtée de 130 kilos au minimum. L’amende était forfaitaire dans ce cas là même quand ils trouvaient rien.
Alors il avait pris l’un des anciens chemins de Mario la
légende. Un lointain cousin à lui, un vrai bouquetin ! Mais passer par ces
roches branlantes en altitude, c’était bien de jour avec la mule. De nuit, un
homme seul, pastre comme lui qui connaissait chaque touffe de génépi, chaque
dalle cornue au dessus des lacs, c’était possible. Dangereux mais possible.
Mais de nuit, la mule ne suivrait plus. Bezaïre ! c’était pas vraiment un
chemin muletier, pas même une sente de chasseur. Que des éboulis vivants à
descendre à la ramasse, des dalles instables, des vires herbues glissantes au
dessus d’à-pics vertigineux.
Lithographie : Route du Sel avec les mulets chargés de sel en vallée de la Roya (Coll personnelle)
La nuit que rien ne dérange allait l’emprisonner lui et sa
mule, de sa couleur sombre et alors il ne verrait plus rien.
Il ne pouvait même pas compter sur la Lune car le ciel
étoilé ne laissait pas la moindre place à la plus petite éclaircie sur le
levant.
Et d’abord, s’il était dans cette situation, c’est bien à
cause de l’orage de l’avant-veille qui avait déversé sur les routes et les
alpages son surplus d’eau. Pour éviter que les instabilités lui roulent sous le
pied, il avait risqué la traversée de ce haut vallon, par la vieille route
militaire caladée et bordée de dalles debout.
Au pied du Mont Bego dans la Vallée des Merveilles fin octobre
Au pied du Mont Bego dans la Vallée des Merveilles fin octobre
Et lui, le trou sous la flaque, il l’avait pas vu. Il
croyait que c’était juste en surface, un vrai trompe l’œil. Pourtant, il aurait
du se souvenir que l’alpage sur le vallon perché de côté était plein de trous,
de dolines que ça s’enfonce d’une grosse pluie à l’autre, engloutissant cabanes
d’alpage comme goupil sans crier gare. Les avens, les fissures, les fentes qui
hurlent en laissant échapper l’air glacé ça manque pas par là. Plus d’une bête
des troupeaux y a disparu. Quand on y jette une pierre, on l’entend même pas
toucher le fond, c’est dire.
Et la mule ! Et dire qu’il lui avait fait confiance ! Une mule, si elle sent que c’est dangereux, elle passe pas ! Elle aussi l’a trompé. Il ne lui restait qu’une heure pour passer le col de Fenestre ! Elle a plongé les trois pattes dans le trou boueux plein d’eau, déjà beau, s’il la sort, si elle s’est rien cassé une patte. Le bouquet ! là, oui, il aurait gagné la journée avec sa foire. Parce que, cette tradition de faire « œuvre publique » comme on disait, certes ça permettait de boucler le prochain hiver, mais ça paierait pas une autre mule.
Et la mule ! Et dire qu’il lui avait fait confiance ! Une mule, si elle sent que c’est dangereux, elle passe pas ! Elle aussi l’a trompé. Il ne lui restait qu’une heure pour passer le col de Fenestre ! Elle a plongé les trois pattes dans le trou boueux plein d’eau, déjà beau, s’il la sort, si elle s’est rien cassé une patte. Le bouquet ! là, oui, il aurait gagné la journée avec sa foire. Parce que, cette tradition de faire « œuvre publique » comme on disait, certes ça permettait de boucler le prochain hiver, mais ça paierait pas une autre mule.
Le ciel se couvre à l'Est ce soir de fin octobre, signe de mauvais temps à venir
Trop tard, perdu dans ses réflexions et ses regrets, Calixte
s’aperçut d’un coup que la nuit était là, présente sur lui et pesante comme un
remords.
Et ce vent, cette Lombarde qui faisait naitre toutes sortes
de bruits – pas des loups, cela faisait longtemps qu’on avait tué le dernier,
mais des bruits masquant peut-être le cliquetis d’un ceinturon d’ « alpini »
d’une patrouille qu’aurait fait du zèle en ce soir de fin de foire à Cuneo
(prononcer Kouuuni) – et qui bouchait le ciel entassant des nuages de plus en
plus épais ! Il n’osait même plus regarder en haut de peur qu’il ne lui en
tombe un sur la tête !
Et voilà, qu’est qu’il allait faire maintenant ? D’habitude
il a toujours une lampe avec lui, cette bonne vieille lampe à pétrole qui le
quitte jamais. Mais cette fois bien sur, alors qu’il en a vraiment besoin, il a
oublié de la prendre. Il a l’air malin avec ses 300 pierres à briquets de
contrebande ! Et ça c’est terrible car on s’en veut, on se pardonne pas et
on se traite de mots pas possibles à entendre !
Après la colère et l’impuissance, il y a l’angoisse du noir.
Ho, pas la peur, un berger ça n’a pas peur la nuit, mais pour sortir la mule de
son trou de boue collante comme de la polenta mal cuite, la nuit c’est pas l’idéal.
Et dans la boue froide jusqu’au poitrail, la mule, qui va sur ses trente ans
(ce qui fait pas vraiment jeune pour une mule, c’est même franchement vieux),
elle pourrait bien en rester toute pleine de fluxion.
Lorsque fin octobre ça encapuchonne sur l'Est comme ici cela sent la pluie, ou la neige
Alors, il se souvient du coup de l’oncle Scipion au dessus
de Moustiers, qui avait emprunté la mule de son père pour transporter en douce un
essaim d’abeilles enruché dans un brusc (ruche artisanale formée d’un tronc d’arbre
creux). Et il était resté, sous la toile une abeille oubliée qui avait piqué la
mule. Elle était revenue en galopant, fumée aux naseaux de Moustiers jusqu’à leur
ferme de Vénascle, là-haut, sur les hauts plateaux. La dérouillée qu’il avait
pris le Scipion. Mais dix ans plus tard, il en rigolait encore de cette cagade.
Alors Calixte, certes il avait pas d’abeille à sa
disposition, mais il avait presque aussi bien, il lui restait des aiguilles, de
ces aiguilles que d’habitude ça se vend bien sur les foires italiennes, mais
que cette fois-çi, tellement il était content d’avoir fait la « pache » (taper dans la main) pour les tardons, il avait plus pensé à les sortir de l’ourlet du béret où
elles étaient cachées pour les « alpini » (tu parles que les « alpini »
ils sont moins callus que les « bersaglieri » et ils savent bien où
un pastre français cache les aiguilles de contrebande en fait). Bref, ces
aiguilles, il les avait pas vendues. Il en sortit une vite fait du béret. Et
hop, sous la sangle de cuir, la où le ventre de la mule est bien rond. Vous
auriez-vu comme elle est sortie de sa bauge, la testarde. J’ai eu du mal à l’arrêter
et la calmer.
Alors, à tâtons on est partis solidaires l’un de l’autre sur
cette route militaire qui monte dans la nuit. Mais pour passer le col de
Fenestre avec la mule, surtout que la route militaire s’arrête au fortin de
béton bien en dessous, là où il y a les renfoncements des batteries de canons
de montagne l’été, lors des manœuvres, c’est pas encore gagné. Surtout dans le
noir.
Dernier jour d'octobre. Pas des nuages de beau temps sur le bleu des crêtes. Demain cela aura tourné au mauvais.
Et d’un seul coup, le miracle : Amédée et son fifre.
Le fifre ? Amédée, il l’avait rapporté des collines
derrière Nissa, où ils l’utilisent lors des « maï » (la fête des Mais,
chaque dimanche de mai) et des festins de l’été dans les villages. Les gens de
la ville ils y disent que c’est comme une « flûte traversière » mais nous
on sait bien que c’est qu’un simple pipeau de pastre.
Donc il y eut Amédée, le joueur de fifre, et la lumière est
revenue et tout s’est arrangé ! Quelle étrange lumière apparaissant dans
la nuit lorsqu’Amédée le joueur de fifre laissait échapper de son bel
instrument ses douces mélodies. Il se dégageait de cette lumière un rayonnement
serein où l’air se teintait de jaune tendre et de vert pâle, où la paix
souveraine se mélangeait à la couleur de la nuit dans des noces mélodieuses. On
ne le voyait jamais, mais c’est toujours comme ça au dire de ceux, les anciens,
qui ont croisé Amédée. Lorsque les plus téméraires s’étaient approchés pour le
rencontrer, il s’éteignait comme s’éteignent les lucioles, pour réapparaître ensuite toujours plus loin, toujours plus beau, avec cette petite musique entraînante.
Mais d’où venait cette étrange lumière qui sublimait chaque
apparition d’Amédée le chantre lumineux de la haute vallée de la
Roya, au pied du mont sacré des bergers, le joueur de fifre nocturne et
solitaire, celui dont la musique éclairait la nuit ?
On raconte qu’étant enfant il s’était fait le défenseur des
lucioles.
Son demi-frère, le Titin, toujours à l’affût d’une bêtise,
prenait un malin, cruel et inutile plaisir à écraser d’une forte claque ces
petites lanternes de la nuit.
Un jour que les deux frères couraient tardivement les bas alpages,
pour poser des lecques pour les « chachas » (pièges - amorcés d’une
baie de genévrier - formés d’une dalle en équilibre pour écraser les grives
migratrices d’octobre), Amédée tomba dans une grotte, une sorte d’aven dont l’entrée,
étroite fissure, était cachée par un de ces genévriers dressés de ci-de là,
celui là de genévrier faisait comme souvent sur l’alpage, il rampait. L’arbuste
poussait de travers, moitié l’altitude, moitié le poids des huit mètres de
neige l’hiver, moitié qu’un orage avec la foudre lui avait tordu le pied. Je
sais, cela fait beaucoup de moitiés, mais il faut bien ça pour forcer un
genévrier. Celui-là était devenu un véritable piège, et le jeune Amédée s’était
jeté dedans.
Un chasseur de grives fait une démonstration de lecque sous un genévrier (source Internet)
Quatre jours ! Quatre jours terribles d’angoisse et de
ténèbres dans cette grotte. A seize ans on n’est pas encore un homme mais ça
fait rien. Il y a des hommes qui ont peur du noir même s’ils le disent pas et l’avoueront
jamais.
Quand les yeux du jeune Amédée se furent habitués à la
pénombre et que tous les contours des pierres deviennent des silhouettes de
monstres et de fantômes et qu’on est obligé d’habiter avec eux, alors la peur
maîtrisée vous bloque les entrailles. Ca tombait bien parce que quatre jours
sans manger.
La peur incessante lui desséchait la gorge et il éprouvait
le besoin de boire. Le suintement des pierres, à goût de terre et de salpêtre,
semblable à des larmes, n’apaisa pas sa soif. En posant ses lèvres sur la roche
humide, il se rappelait le moment où il avait embrassé sa petite cousine sur la
joue pour la consoler de la peur qu’elle avait eu quand Titin lui avait jeté
dans les pieds un aspic capturé avec un vieux tuyau de poêle trouvé près d’une
cabane de berger, qu’il avait écrasé avec une pierre à un bout. La vipère avait
jailli de l’autre bout du tuyau rouillé, pilepoil entre les galoches cloutées
de l’Odette. Elle pleurait et il avait connu le goût salé des larmes. Ben c’était
pareil mais froid et terreux.
Cette pensée réconforta un instant le jeune Amédée au fond
de sa grotte dans le noir.
Il avait crié à s’user la voix, personne ne l’avait entendu !
Et comme c’était une étroite grotte, nul écho même ne lui avait répondu.
En plus dans sa chute, il avait perdu son fifre et, à tâtons,
il l’avait cherché en vain ! Il maudit son frère Titin de l’avoir entraîné
dans cette tournée des lecques. Il ne savait pas à cet instant, ce sont les
vieux qui me l’ont dit, qu’il ne reverrait plus jamais son frère. Titin fit
partie de ces classes qui montèrent en dix sept. Son nom figure maintenant avec
tant d’autres sur la plaque sur le petit monument offert par Moussiou Le Député
pour préparer sa réélection.
La saison est finie sur l'alpage, à 2200 m. Au fond le mauvais temps de la Lombarde gagne
La saison est finie sur l'alpage, à 2200 m. Au fond le mauvais temps de la Lombarde gagne
Combien de temps encore Amédée allait-il pouvoir survivre à
cette humidité qui écrasait sur sa peau ses brailles et sa chemise salies de
boue ? Pauvre Amédée, lui si gentil avec tout le monde, condamné à mourir tout
seul pour une chasse aux grives d’automne. « Ca sert à rien d’être gentil ! »
lui avait dit son demi-frère Titin. Peut-être, mais en attendant lui était
comme ça. Et on se refait pas.
Et puis cette nuit là, la quatrième, je crois vous avoir dit
que cela faisait quatre jours qu’il était au fond de sa grotte, mais moi
Calixte je sais pas bien raconter. J’ai beau être vieux je sais pas dire comme
les vieux, les Anciens. Donc cette nuit là, semblant avoir perdu la raison, il
aperçut dans la grotte, une multitude de petites lumières qui volaient dans un
tourbillon frénétique et incessant comme un vol nuptial.
Le jeune Amédée les connaissait bien ces lumières, c’étaient
les lucioles !
En principe c’est en juillet les lucioles, mais vous avez
déjà été voir ce qui se passe dans une grotte obscure bien noire en octobre ?
Alors, la nuée se dirigea vers un endroit secret de la
grotte. Amédée les suivit totalement envoûté, le regard fasciné par ce ballet
de lumières. Il aperçut disposées à terre comme des pépites lumineuses, une
multitude de vers luisants parés comme pour des noces scintillantes. Amédée
assistait au bal d’amour des damoiseaux lucioles avec les demoiselles vers
luisants. Et il était le garçon d’honneur de cette noce féerique.
Posé par terre il reconnut son fifre et à la demande
générale des « novis » il en joua pour célébrer les noces. Dès la
première mélodie un halo de lumière douce et phosphorescente se forma autour de
lui et il commença à s’élever lentement dans les airs. Lors il apparut
hors de la grotte dans une constellation de lucioles à en faire pâlir d’envie
toutes les étoiles.
Ah, moi Calixte je n’ai jamais oublié le moment où j’ai vu cette nuée phosphorescente devant moi et dans le ciel où s’ouvrait une trouée.
J’étais léger comme les lucioles, même si je savais bien au fond de moi qu’il n’y
avait pas de lucioles en octobre, sauf au fond des profondes grottes.
Je ne me lasse jamais de répéter mon
histoire à tous mes amis, Scipion,
Pierre, Odette, Titin, Amédée, Mario et
les anciens. Faut dire que sur notre nuage on n’a pas grand-chose à faire à
part jouer « à la mora » (une sorte de jeu de doigts que les
vieux pratiquaient au café les jours de foire), regarder les alpages maintenant
infestés de touristes et de free-riders comme ils disent, et se raconter nos
histoires respectives. Les anciens trouvent que je rapiapiette un peu à
regretter que seule ma mule s'en soit sortie, revenue toute seule à l’écurie de la
grange, que, dans le journal, le titre à la page des hautes
vallées, ne parlait que de mon béret, seul objet rescapé; que ce splélélo
spélogeo enfin le savant qui dort dans les grottes, Michel, lorsque 25 ans plus
tard il le retrouva au fond du gouffre de Scarasson, mon béret. Béret qui a bien intrigué cet explorateur au pied du puits de 130 mètres, posé sur le glacier souterrain. Il aurait pu l’appeler gouffre
Calixte, après tout c’est moi qui l’ai « trouvée » cette grotte avec les lucioles
au fond avant de monter ici-haut où je suis depuis.
Pensez à moi, Calixte, et à Amédée aussi, lorsque vous croiserez
une luciole…
Adapté, transposé et modifié par mariuss à partir d’un conte provençal que René Vars est venu conter aux élèves de Villeneuve-Loubet, en 2000
très beau texte
RépondreSupprimermerci
bonne journée
Francis > Bizarre, j'étais certain d'avoir répondu ici. Mais bon, l'âge toussaaaa...
SupprimerPour le texte, le fond est provençal et j'ai brodé longuement dessus et adapté prénoms, lieux et situations au Mercantour. Et décidé de remplacer une fin insipide par cette fin là, car à mon sens un conte souvent ne finit pas bien. Du moins dans les contes anciens.
J'ai aussi cherché à être crédible vis à vis du contexte entre deux guerres. Quand aux Alpini, et tout ce qui touche la contrebande, absente du conte provençal, je suis allé me renseigner. Il subsiste juste un ensemble de photos dont deux seulement se situent au pied du Bego, les autres étant dans la haute chaîne du Mercantour à la bonne saison et avec une lombarde en préparation mais situées plus au nord-ouest du Mercantour, pas vers Tende ou aux Merveilles. J'avais pas les photos idoines à la bonne saison.
Bon jeudi Francis (que j'ai eu plein soleil)
bonne journée Marius
RépondreSupprimerFrancis > aujourd'hui j'ai enregistré du jazz auprès de mes stagiaires pour préparer un youtube d'un post à venir
SupprimerBon jeudi soir !
on attend
RépondreSupprimertes élèves.....
bon week end
Francis > Pas toussuite, d'abord je finis la série de gags en cours
SupprimerBon vendredi Francis !